fbpx

En savoir plus sur la violence conjugale

Les courtiers immobiliers de Royal LePageMD aident leurs clients à réaliser leur rêve de devenir propriétaire. Toutefois, ils savent qu’une maison n’est pas vraiment un foyer si elle n’est pas sûre. Malheureusement, la violence et les mauvais traitements touchent des milliers de familles canadiennes, et c’est la raison pour laquelle la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD existe.

Aide disponible

La Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD est fière d’être l’un des partenaires fondateurs nationaux de hebergementfemmes.ca, une carte interactive en ligne qui fournit les coordonnées des centres d’hébergement pour femmes d’un océan à l’autre, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Si vous ou une personne que vous connaissez êtes victime de violence ou d’abus, vous n’avez qu’à cliquer pour obtenir de l’aide. Le site hebergementfemmes.ca est une initiative des centres d’hébergement pour femmes du Canada.

Pour obtenir une liste des services d’assistance téléphonique provinciaux et territoriaux, visitez hebergementfemmes.ca/lignes-de-cris-provinciales-territoriales/

Comment aider une personne victime de violence conjugale

Or, bien souvent, une conversation réconfortante et exempte de préjugé avec un proche, un membre de la famille, une personne du voisinage ou un collègue qui décèle les signes de maltraitance constitue le premier élément incitant à fuir la violence*.

Malheureusement, bien que les deux tiers de la population canadienne connaissent une femme qui a été victime de mauvais traitements , beaucoup d’entre nous admettent ne pas savoir comment nous y prendre pour aider les personnes vivant une relation malsaine. Un sondage mené par la Fondation canadienne des femmes révèle que seulement une personne sur six au Canada se dit confiante en sa capacité de réagir adéquatement (c.-à-d. prononcer les paroles pertinentes et poser les bons gestes) pour aider une victime de violence psychologique. De plus, seule une personne sur cinq se déclare confiante en sa capacité de réagir adéquatement pour épauler une victime de violence physique.

Si une personne vous confie subir de la maltraitance, voici quelques conseils pour lui venir en aide* :

  • Si vous ou toute autre personne êtes en situation de danger imminent, appelez le 911 ou le numéro des services d’urgence de votre localité.
  • Concentrez votre attention sur la victime. Votre rôle est de l’appuyer. Abstenez-vous d’exprimer votre colère, votre surprise, votre tristesse ou vos craintes d’emblée lors de la conversation.
  • N’oubliez pas que chaque personne réagit différemment à la maltraitance. Écoutez-la et laissez-la mener la conversation. Abstenez-vous de décrire ce que vous feriez en de telles circonstances et de lui dicter la conduite qu’elle devrait adopter. Demandez-lui plutôt quels gestes de votre part lui apporteraient la plus grande aide.
  • Abstenez-vous de porter tout jugement. Évitez toute phrase comme celles-ci : « Qu’as-tu fait », « Comment l’as-tu fait sortir de ses gonds? », « Tu n’as qu’à t’en aller. », et « Assume les conséquences de la relation que tu as choisie. » Privilégiez plutôt des paroles semblables à celles-ci : « Ce n’est pas de ta faute. », « Je suis là pour toi. » et « Comment vas-tu en ce moment? »
  • Faites preuve de patience et d’ouverture d’esprit. Les relations de violence sont complexes et empreintes de craintes, de doutes et de traumatismes. Comprendre la situation prend du temps. Par conséquent, il est possible que vous deviez entamer d’autres conversations avec cette personne. N’insistez pas. Il n’existe pas d’approche universelle ni de solution miracle.
  • Recommandez-lui d’appeler une ligne d’écoute téléphonique locale où elle peut s’informer des ressources qui s’offrent à elle et ainsi élaborer un plan d’action pour assurer sa sécurité. 

*Reproduction avec l’autorisation de la Fondation canadienne des femmes. 

Fondation canadienne des femmes – 2021

https://canadianwomen.org/fr/blog/un-nouveau-sondage-revele-que-peu-de-gens-au-canada-se-sentent-bienprepares-pour-soutenir-une-personne-aux-prises-avec-la-violence-fondee-sur-le-genre/

Statistiques et faits sur la violence familiale

Les courtiers immobiliers de Royal LePageMD aident leurs clients à réaliser leur rêve de devenir propriétaire. Toutefois, ils savent qu’une maison n’est pas vraiment un foyer si elle n’est pas sûre. Malheureusement, la violence et les mauvais traitements touchent des milliers de familles canadiennes, et c’est la raison pour laquelle la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD existe.

  • 51 % des Canadiennes de plus de 16 ans ont connu au moins un épisode de violence physique ou sexuelle.[1]
  • 67 % des Canadiens avouent connaître personnellement au moins une femme qui a été victime d’agression sexuelle ou physique.[2]
  • En moyenne, tous les six jours au Canada, une femme est assassinée par son partenaire.[3]
  • Chaque jour au Canada, plus de 3000 femmes (ainsi que 3000 enfants) sont contraintes de dormir dans un centre d’hébergement d’urgence pour fuir la violence familiale. Chaque soir, environ 200 femmes se voient refuser l’accès à un centre d’hébergement en raison d’un manque de place.[4]
  • Chaque année, il se fait plus de 40 000 arrestations pour violence familiale, ce qui représente environ 12 % de tous les crimes violents perpétrés au Canada.[5] Étant donné que seulement 22 % des incidents sont signalés à la police, le nombre réel d’agressions est beaucoup plus élevé.
  • Selon le ministère de la Justice, chaque année, les Canadiens dépensent collectivement 7,4 milliards de dollars pour faire face aux conséquences de la violence conjugale. Ce chiffre inclut les coûts immédiats comme les visites à l’urgence et les coûts futurs comme les pertes de revenus. Il tient compte également des coûts visibles comme les funérailles et les coûts invisibles comme la douleur et la souffrance.[6]
  • Selon la police, le taux de victimisation est équivalent chez les hommes (49 %) et chez les femmes (51 %) au Canada. Cependant, les hommes sont beaucoup plus susceptibles d’être agressés par un étranger ou une personne de l’extérieur de leur famille, alors que les femmes sont beaucoup plus susceptibles d’être agressées par une personne qu’elles connaissent.[7]
  • Certaines personnes se demandent pourquoi une femme reste dans une relation marquée par la violence. Les femmes restent bien souvent, car leur agresseur menace de les tuer, de se suicider ou de tuer leurs enfants si elles le quittent.[8]
  • Même si les adultes pensent parfois que « les enfants ne sont pas au courant », les recherches montrent que les enfants voient ou entendent de nombreux actes de violence familiale.[9]
  • Chaque année au Canada, environ 362 000 enfants sont témoins ou sont victimes de violence familiale.[10]

[1]STATISTIQUE CANADA. Enquête sur la violence envers les femmes, 1993. Bien que des données plus à jour seraient préférables, Statistique Canada n’a mené aucune autre enquête après celle-ci pour interroger les femmes sur les expériences de violence qu’elles ont vécues. Disponible à l’adresse : http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&SDDS=3896&Item_Id=1712

[2] FONDATION CANADIENNE DES FEMMES. Angus Reid Omnibus Survey, 2012.

[3]STATISTIQUE CANADA. L’homicide au Canada, 2011, p. 11. Disponible à l’adresse : http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2012001/article/11738-fra.pdf

[4]BURCZYCKA Marta et Adam COTTER. « Les refuges pour femmes violentées au Canada, 2010 », Juristat, Statistique Canada, 27 juin 2011. D’après le taux d’admission à un centre d’hébergement d’une journée sélectionnée au hasard, 15 avril 2010. Disponible à l’adresse : http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2011001/article/11495-fra.htm#a16.

[4] CENTRE CANADIEN DE LA STATISTIQUE JURIDIQUE. La violence familiale au Canada : un profil statistique, 2009, Statistique Canada, page 5. Disponible à l’adresse : http://www.uregina.ca/resolve/PDFs/Family%20Violence%20in%20Canada%20A%20Statistical%20Profile%20%202009.pdf

[6]Une estimation de l’incidence économique de la violence conjugale au Canada en 2009. Disponible à l’adresse : http://justice.gc.ca/fra/pr-rp/jp-cj/vf-fv/rr12_7/index.html

[7]VAILLANCOURT, Roxan. Les différences entre les sexes en ce qui touche les crimes violents déclarés par la police au Canada, 2008, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada, p. 5. Disponible à l’adresse : http://www.statcan.gc.ca/pub/85f0033m/85f0033m2010024-fra.pdf

[8] HORRILL Kimberly E. et Helene BERMAN. Getting Out and Staying Out: Issues Surrounding a Woman’s Ability to Remain Out of an Abusive Relationship, Centre for Research on Violence Against Women and Children, The University of Western Ontario, 2004. Disponible à l’adresse : http://www.learningtoendabuse.ca/sites/default/files/Final-GettingOutandStayingOutIssuesSurroundingaWomansAbilitytoRemainOutofanAbusiveRelati_000.pdf

[9] STATISTIQUE CANADA. Mesure de la violence faite aux femmes : tendances statistiques, 2013, p. 86. Disponible à l’adresse : http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2013001/article/11766-fra.pdf

[10] Behind Closed Doors: The Impact of Domestic Violence on Children, rapport mené conjointement par l’UNICEF, The Body Shop International et le Secrétariat des Nations Unies, étude du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence contre les enfants, 2006, p. Disponible à l’adresse : http://www.unicef.org/protection/files/BehindClosedDoors.pdf